Se trouver Soi

Je crois que tu m’as manqué. Et… Tu sais ce que l’on dit.. On revient toujours à ses amours initiales. J’espère que tu vas bien.

C’est avec une émotion particulière que je prends la plume pour t’écrire ces quelques mots.

L’émotion qui me traverse est celle de quelqu’un qui vient de mettre le doigt sur une vérité, somme toute, déconcertante et éclatante. Celle de quelqu’un qui vient d’ajouter la dernière pièce du puzzle.

C’est comme si, soudainement tout prenait son sens. Je sais à présent que ce que je recherchais était devant moi, ces années durant. Je cherchais ma propre personne. En l’acceptant pleinement, en l’accueillant, je lui offre enfin la possibilité d’être elle-même, sans jugements.

Des années durant, j’ai eu des difficultés à accepter tout ce que je suis : cette fraîcheur, cette intensité émotionnelle que j’amène dans toutes mes interactions, cette empathie débordante, et cette loyauté sans bornes.

J’ai comme chercher à gommer mes insécurités, et ambivalences alors que celles ci font intrinsèquement partie de moi. J’ai parfois, maudit ma profondeur, ma sélectivité supérieure à la normale, mon besoin de sens.

Et cette négation de moi même ne pouvait qu’exacerber mon sentiment d’inadéquation au monde.

Le pouvoir de l’acceptation est incroyable. Je me/le/la rencontre au moment même où j’honore et je célèbre pleinement ma personne, mon hypersensibilité.

Je sais que je suis une partenaire de vie incroyable, je sais que mon radar émotionnel est un cadeau.

Je suis fière d’être si compatissante, si consciente des sentiments de l’autre. Je suis ravie de tout ressentir, de voir le meilleur chez les autres, de posséder cette lucidité extrême.

J’accepte pleinement mon amour du sens, de la beauté. Je suis consciente d’enrichir la vie des autres, d’y apporter des couleurs, de l’intensité.

J’accueille, j’accepte pleinement d’être si loyale, si dynamique, si empathique, si mystérieuse.

J’accepte d’avoir tant besoin de temps avec moi même. Et je sais que c’est un formidable atout de tout ressentir de manière si décuplée.

Quel bonheur de savoir mettre des mots sur tout. De ressentir l’autre dans ses tréfonds. Quelle joie de travailler sur soi-même, de réfléchir autant. Et en travaillant sur moi même, je sais que je travaille sur la relation.

C’est magnifique d’avoir cette conscience aiguë du « Je », « Tu », « Nous ». C’est magnifique de savoir réfléchir à toutes les dimensions de tout, tout le temps.

Dès que je sens une once de désagrément, je sais le verbaliser, l’analyser même s’il est sous jacent.

Je savoure celle que je suis. Je savoure ce don subtile de tout ressentir. J’aime voir le meilleur, partout.

Le pouvoir des énergies ⚡ est infini et il n’y a meilleure vibration que celle de l’acceptation.

Prend soin de toi.

S.

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Lumières d’exil de Christian Faure

« 25 août 1930. J’occupe ces mois d’été à aider mes amis communistes dans leur lutte contre le fascisme qui pointe son nez ici aussi. Les adeptes des idées nationalistes se renforcent au fur et à mesure que le pays est touché par la crise boursière américaine qui est devenue une crise financière généralisée.

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Et si nous commencions par ne plus avoir peur ?

Je vais être honnête avec toi. Je n’avais pas franchement envie d’écrire. Mais un sursaut de motivation s’est emparée de moi. J’ai alors allumé ma playlist feel good, et j’ai pris mon ordinateur pour taper ces quelques mots, tels qu’ils me viennent. Je crois beaucoup en l’énergie, je crois beaucoup aux vibrations. Si nous sommes tous blasés, il n’y aura personne pour remonter notre niveau de vibrations.

Je crois beaucoup à la responsabilité de chacun d’entre nous pour créer ce monde nouveau dont on rêve tous. Un monde égalitaire, un monde où nous serions tous, libres et heureux, loin de la prison que d’aucuns nous souhaitent. Loin des enjeux lobbyistes. Je suis persuadée qu’il est à notre portée. Et je sais qu’il commence par nos pensées, par notre état d’être.

Et si nous commencions par ne plus avoir peur ? Et si nous commencions par croire en de meilleurs lendemains ? Et si le plus dur était déjà derrière nous ? Et si chacun, à notre niveau, pouvait contribuer à un sursaut planétaire ? Et si ce climat anxiogène, et si les transits planétaires nous invitaient à une seule chose : revenir à nous-même, être heureux ici et maintenant ?

Sana,

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Karma Sutra, by Steve

Quand j’ai commandé Karma Sutra, je l’ai chuchoté au vendeur, qui d’ailleurs, a compris autre chose. Le client derrière moi a même souri en me regardant. Le rouge m’est monté aux joues et j’ai dit :

« Steve est au-delà de ses considérations, voyons. Je vous parle de KaRma Sutra, moi. Le best-seller. Vous savez le livre en rupture dans tous les stores ».

« Ahhh ouiiii. Autant pour moi mademoiselle », répond-il.

C’est simple : je l’ai lu en trois jours. Je sais la qualité, l’humilité, et l’authenticité qui caractérisent Steve. Ne soyez pas effrayé par son côté « cash » : au contraire, il appuie là où cela fait mal. Peut-être son héritage d’ancien commando. Il dit lui-même qu’il ne s’inscrit pas dans la tendance « tchoupi » du développement personnel. Ses formations sont d’une valeur inestimable. Son parcours de vie est atypique, inspirant. Son point de référence : l’excellence. Animé par le dépassement de soi, la soif d’apprentissage, et bien d’autres paradigmes, il a tout des vrais grands de ce monde.

L’auteur définit le karma comme « le KPMG de l’univers. Il fait un audit de chacune de tes actions et sort un rapport annuel. Pour faire simple, chaque action est le résultat d’une cause qui trouvera sa conséquence dans le futur. L’effet papillon, l’effet cumulé, le résultat de votre pratique délibérée, vos pensées, vos émotions et vos actions constituent un tout et créent une signature énergétique dans le champ quantique : chaque acte est un bulletin de vote pour devenir la meilleure ou la pire version de vous-même. Montrez-moi ce que vous faites chaque jour et je vous dirai pour qui vous votez ».

Evoquant le vide abyssal que certaines personnes tentent de remplir, Steve parle de ce qu’il appelle la narcotisation.

« Elle consiste à remplir le vide abyssal de leur vie par des activités au mieux futiles, au pire parfaitement inutiles à leur progression et à celle du monde. Pour la plupart des gens, cela prend la forme de comportements ritualisés : passer ses soirées devant Netflix à regarder Game of Thrones, par exemple (en moyenne, les Français restent 3h42 par jour devant la télé), ou passer des heures à parler d’une idée ou d’un projet sans jamais les concrétiser. On se vide ainsi progressivement de son énergie et on n’en a plus une goutte à investir dans la mise en oeuvre d’un vrai projet de vie. On ne réfléchit plus et on se laisse porter par un quotidien qui nous pèse. En bref, toutes ces activités nous évitent de se retrouver seul face à soi-même et aux questions existentielles qui nous traversent tous : est-ce que je fais vraiment ce pour quoi je suis fait ou est-ce que je passe complètement à côté de ma vie ? ».

Steve n’est pas le prototype de l’entrepreneur en soif de Lamborghini, il n’a d’ailleurs pas le permis, et roule en scooter dans les dédales des ruelles tangéroises.  Il n’est pas du genre à vendre des formations bas de gamme. Il dit souvent qu’il s’est fixé comme règle de délivrer 10 fois la valeur de ses contenus de formation.

En fait, Steve, c’est un tout. Des valeurs, un parcours, qui respirent la résilience. Il a décidé de vivre sa vie selon ses propres standards. Et son livre est à son image : profond, authentique, déroutant. Il y détaille des anecdotes riches de sens. Steve fêle son armure pour nous offrir le nectar de ses leçons de vie. Il signe ici un best-seller à des années lumières des livres sans âme : doux, plats, superficiels. Une de ces lectures dont on ne sort pas indemne.

J’ai vraiment apprécié Karma Sutra. Un véritable wake up call comme disent les anglophones. Un livre à mettre entre toutes les mains : car il n’est jamais trop tard pour devenir ce que nous sommes.

Sana,

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