Karma Sutra, by Steve

Quand j’ai commandé Karma Sutra, je l’ai chuchoté au vendeur, qui d’ailleurs, a compris autre chose. Le client derrière moi a même souri en me regardant. Le rouge m’est monté aux joues et j’ai dit :

« Steve est au-delà de ses considérations, voyons. Je vous parle de KaRma Sutra, moi. Le best-seller. Vous savez le livre en rupture dans tous les stores ».

« Ahhh ouiiii. Autant pour moi mademoiselle », répond-il.

C’est simple : je l’ai lu en trois jours. Je sais la qualité, l’humilité, et l’authenticité qui caractérisent Steve. Ne soyez pas effrayé par son côté « cash » : au contraire, il appuie là où cela fait mal. Peut-être son héritage d’ancien commando. Il dit lui-même qu’il ne s’inscrit pas dans la tendance « tchoupi » du développement personnel. Ses formations sont d’une valeur inestimable. Son parcours de vie est atypique, inspirant. Son point de référence : l’excellence. Animé par le dépassement de soi, la soif d’apprentissage, et bien d’autres paradigmes, il a tout des vrais grands de ce monde.

L’auteur définit le karma comme « le KPMG de l’univers. Il fait un audit de chacune de tes actions et sort un rapport annuel. Pour faire simple, chaque action est le résultat d’une cause qui trouvera sa conséquence dans le futur. L’effet papillon, l’effet cumulé, le résultat de votre pratique délibérée, vos pensées, vos émotions et vos actions constituent un tout et créent une signature énergétique dans le champ quantique : chaque acte est un bulletin de vote pour devenir la meilleure ou la pire version de vous-même. Montrez-moi ce que vous faites chaque jour et je vous dirai pour qui vous votez ».

Evoquant le vide abyssal que certaines personnes tentent de remplir, Steve parle de ce qu’il appelle la narcotisation.

« Elle consiste à remplir le vide abyssal de leur vie par des activités au mieux futiles, au pire parfaitement inutiles à leur progression et à celle du monde. Pour la plupart des gens, cela prend la forme de comportements ritualisés : passer ses soirées devant Netflix à regarder Game of Thrones, par exemple (en moyenne, les Français restent 3h42 par jour devant la télé), ou passer des heures à parler d’une idée ou d’un projet sans jamais les concrétiser. On se vide ainsi progressivement de son énergie et on n’en a plus une goutte à investir dans la mise en oeuvre d’un vrai projet de vie. On ne réfléchit plus et on se laisse porter par un quotidien qui nous pèse. En bref, toutes ces activités nous évitent de se retrouver seul face à soi-même et aux questions existentielles qui nous traversent tous : est-ce que je fais vraiment ce pour quoi je suis fait ou est-ce que je passe complètement à côté de ma vie ? ».

Steve n’est pas le prototype de l’entrepreneur en soif de Lamborghini, il n’a d’ailleurs pas le permis, et roule en scooter dans les dédales des ruelles tangéroises.  Il n’est pas du genre à vendre des formations bas de gamme. Il dit souvent qu’il s’est fixé comme règle de délivrer 10 fois la valeur de ses contenus de formation.

En fait, Steve, c’est un tout. Des valeurs, un parcours, qui respirent la résilience. Il a décidé de vivre sa vie selon ses propres standards. Et son livre est à son image : profond, authentique, déroutant. Il y détaille des anecdotes riches de sens. Steve fêle son armure pour nous offrir le nectar de ses leçons de vie. Il signe ici un best-seller à des années lumières des livres sans âme : doux, plats, superficiels. Une de ces lectures dont on ne sort pas indemne.

J’ai vraiment apprécié Karma Sutra. Un véritable wake up call comme disent les anglophones. Un livre à mettre entre toutes les mains : car il n’est jamais trop tard pour devenir ce que nous sommes.

Sana,

Tous droits réservés.

2 réflexions sur “Karma Sutra, by Steve

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