Comment gérer ses peurs ?

Ce sentiment de n’avoir pas tout à fait éclos. Oui, je sais, je suis très exigeante (Quelque chose de grand). Tu jettes des jalons par ci par là de tous un tas de nouvelles choses mais tu es comme paralysé par la peur de pousser tes rêves vers leur plus haut standing. Un exemple ? Ce blog.Je suis persuadée que je pourrais en faire quelque chose de plus inspirant, plus accompli, mais je me satisfais de ce qu’il est alors même que j’aimerais lui conférer une meilleure allure, une diversité de fonctionnalités, un design plus épuré. Alors oui, on fait ce qu’on peut, avec les moyens du bord (« Fais avec ce que tu as dans le frigo.. »). Et Rome ne s’est pas faite en un jour. Mais, je suis parfois comme gouvernée par une sorte d’inhibition invisible qui me pousse à me retrancher dans la chaleur et le confort de l’acceptation, quand bien même je prends plaisir à sortir des sentiers ( Sortir des sentiers battus).

Mes deux voix

Et souvent, mes deux voix m’interpellent, et ce de façon diamétralement opposée.

La première se fait douce, conciliante: «  oui bon, ton blog n’est pas parfait, mais il est chouette quand même. Tu écris avec ton être, en toute transparence. Et d’ailleurs, qui aurait imaginé que tu puisses t’épancher si librement sur tes états d’âmes, toi qui habituellement es si réservée à l’égard de tes émotions ».

La seconde est beaucoup plus virulente : «  ok, tu as certes franchi le cap d’écrire mais ma pauvre fille ce n’est pas suffisant. Suis une formation de webmaster, paies toi les services d’un pro de la plateforme, installes une newsletter, enrichis le, intègres toi davantage à la blogosphère, et tu verras bien ce que cela donne. Ainsi, aucuns regrets ».

Du coup, je suis souvent partagée entre ces deux eaux tumultueuses. Entre le contentement, entre accepter que les choses soient ce qu’elles sont à l’instant T, accepter que la vie ne soit pas toujours un long fleuve tranquille et la volonté de « ce toujours plus », la frustration de ne pas voir certaines de ces belles choses abouties. Peut-être aussi parce-que je cours plusieurs lièvres à la fois. Et puis, on peut se contenter, et vouloir plus. Bref.

Maintenant, je sais ce qu’il y a derrière. Elle avance masquée mais je le reconnais.

La peur

C’est la peur. Le poulet froussard.

pouletC’est la peur qui nous empêche d’aller au bout, dans tout dans la vie. Peur d’échouer, peur de décevoir, peur de se voir refuser quelque chose, peur de ne pas être à la hauteur, peur de souffrir du syndrome de l’imposteur, peur de ne pas aller jusqu’au bout, peur de « trop » réussir (cf. J’ai peur de briller) et s’attirer les foudres de celles et ceux qui « galèrent »…La liste peut-être longue.

Sans parler des petites peurs du quotidien : peur de l’avion, peur de voir ses proches mourir, peur de tomber malade, peur de faire le premier pas. Bref.

Mais à un moment, quand c’est trop, c’est tropico (rires, je n’avais que cela en stock merci donc de ne pas me juger ah ah ah ).

C’est la peur qui m’handicape sur beaucoup de mes projets. Tant que je n’aurais pas agi (continué d’agir) sur ces émotions, je continuerais d’exercer les mêmes actions. Et malheureusement : aux mêmes actions, les mêmes résultats. Pourtant, dieu sait que je me suis libéré de beaucoup d’entre elles mais…comme ma liste est longue, j’ai du boulot. D’autant que la peur est une réaction normale, intrinsèque à notre fonctionnement cérébral. Je ne cherche donc pas à l’éradiquer complètement mais si je pouvais lui prêter un peu moins une oreille attentive, ce serait génial.

Car, nos émotions sont utiles et nécessaires mais si elles sont trop fortes ou non contrôlées, elles nous paralysent.

J’ai lu beaucoup d’ouvrages sur le fonctionnement du cerveau et par rapport à notre sujet d’aujourd’hui, la théorie du neurobiologiste américain Paul D. Mac Lean (dite du cerveau triunique) me semble tout à fait pertinente.

Nos trois cerveaux

Elle expose le fait que l’être humain serait doté de trois cerveaux :

  • Le cerveau reptilien : le primitif,
  • Le cerveau limbique : commun aux mammifères,
  • Le néocortex, cerveau associatif : le cerveau reptilien, le primitif.3 cerveaux.png

Le cerveau reptilien

Dit également « cerveau primitif », c’est le plus ancien. Nous le partageons notamment avec les poissons et les reptiles. Siège des réflexes, il agit selon un mode prédéfini. Sa fonction essentielle est de veiller à la sécurité en assurant d’une part les besoins de base (faim, soif, sommeil) et d’autre part, la sauvegarde de l’individu et de l’espèce en induisant la stratégie la plus archaïque face au danger (fuite, attaque, reproduction, défense du territoire). Pour moi, c’est le cerveau primaire, dirons-nous. Le cerveau de base.

En présence d’une menace, il produit une accélération du rythme cardiaque afin d’être prêt à fournir l’énergie nécessaire à la fuite ou au combat (quand tu fais tes courses et que tu croises quelqu’un que tu ne veux surtout pas voir, c’est lui qui nous fait fuir. (Imagines un peu la situation :  » salut, désolé, je t’ai aperçu au rayon fruits mais comme je ne te porte pas tellement dans mon cœur, mon cerveau primitif m’a prévenu et de fait m’a fait fuir. Tu ne m’en veux pas ? » Mdr.

Au fait, conseil d’amie : ne cherches jamais à esquiver quelqu’un dans un magasin car quelque que soit le rayon dans lequel tu es, tu le (la) retrouves forcément à un autre (à la caisse, ou au parking) et la rencontre est inéluctable).

Je digresse.

C’est ce fameux cerveau reptilien qui nous fait lâcher brutalement un plat brûlant ou éviter un accident automobile d’un coup de volant, ou même rattraper le chat quand il compte se jeter dans un précipice juste parce qu’il a vu un oiseau (oui, oui, le mien est vraiment cascadeur). C’est lui qui fait battre la chamade à notre cœur quand on entend dans la nuit quelqu’un sonner à la porte. Il intervient également quand, dans une réunion, on se rassoit (même inconsciemment) toujours au même endroit (histoire de marquer son territoire).

En gros, le fonctionnement du reptilien, c’est l’instinct de sécurité. C’est grâce à lui (à cause) qu’on préfère notre lit douillet de zone de confort. On aime ainsi le cadre organisé, dont les règles sont connues. C’est lui qui nous fait retourner au même air bnb parce qu’on est tombé sur le charme la fois dernière, ou au même restaurant parce qu’on a été reçu comme des princes. En tant que programme répétitif, il privilégie la répétition d’actes pour notre survie et satisfaire notre besoin d’être sécurisé. C’est un cerveau qui n’apprend pas.

Notre second cerveau est limbique. D’après Mac Lean, le deuxième cerveau est commun aux mammifères.

Tu es encore là ? Alors, poursuivons.

Le cerveau limbique, commun aux mammifères

Siège des émotions et centre des motivations, il est étanche à la logique dite cartésienne. L’émotion déclenchée par un stimulus agissant sur le système limbique n’est pas sous le contrôle du cortex.

Si l’émotion est intense, le limbique réagit vivement et bloque toute réactivité de la zone corticale (le trac de l’acteur ou la crise de panique l’illustrent bien). En gros, une émotion trop forte empêche de réfléchir.

Il possède 4 grandes compétences : il perçoit nos émotions, les exprime, perçoit les émotions des autres et les prend en compte (l’empathie). Ce cerveau de l’intelligence émotionnelle (je suis sure que si je fais un scanner un jour, on me dira « tiens, vous semblez posséder un gros limbique, lol) qui est vraisemblablement le lieu où se situe notre véritable personnalité nous permet d’interagir avec le monde et fait de nous des êtres humains. Il se situe au centre de la boîte crânienne.

Grâce à lui, nous tranchons la question du « j’aime ou j’aime pas », du « j’ai envie ou pas envie », du « c’est bien ou mal ».

Enfin, le troisième. C’est le néocortex.

Le néocortex, cerveau associatif

Siège du raisonnement et de la réflexion, il permet une adaptation aux situations inattendues. En nous permettant d’analyser, d’interroger, il fonctionne par projection dans le futur et se nourrit de nouveauté. Imaginatif et créatif, il n’aime pas la stabilité et refuse la routine (il doit être particulièrement développé chez moi celui-là aussi…Génération blasée).

Son appétence pour les choses nouvelles fait qu’il s’appuie sur le sens de l’anticipation, permettant de tester la pro-activité et de développer au mieux les stratégies d’adaptation.

Quand le cortex prend le dessus, il importe de nourrir le besoin de nouveauté, tant en variété qu’en complexité et de stimuler l’imagination. Le cortex permet aux instincts (en provenance du reptilien) de s’exprimer avec politesse, voire avec finesse ou délicatesse.

Maintenant qu’on sait pencher sur nos 3 cerveaux aux pouvoirs incroyables ( Cerveau, je t’aime), revenons à nos peurs, qui, naissent et siègent dans le reptilien, notre premier cerveau : le paleo cortex.

Comment gérer ses peurs ?

Sans trop se pencher sur les origines de ces peurs (conscientes, ou inconscientes) parce qu’elles sont diverses, variées et surtout propres à chacun, voici ma parade pour les affaiblir.

J’ai cherché en premier lieu à les identifier.

  • Recenser ses peurs :

Durant plusieurs jours je tenais un calepin où j’inscrivais quelques mots sur mes peurs (ou craintes, appréhensions) du quotidien, en essayant d’être attentive à ce qui se tramait en moi subrepticement.

  1. Peur d’arriver en retard,
  2. Peur d’annuler à la dernière minute,
  3. Peur d’envoyer mon dossier de candidature,
  4. Peur d’aller lui parler (ou pas envie hi hi hi),
  5. Peur de lui demander de l’aide,
  6. Peur de l’avion,
  7. Peur de faire le mauvais choix,
  8. Peur des araignées..

Le simple fait de les noter agit comme une prise de conscience. On enclenche inconsciemment une forme de changement. On acte quelque chose. C’est comme si on disait à notre cerveau, « c’est bon, j’ai compris, maintenant, on agit ».

  • Les comprendre pour mieux les déconstruire :

J’ai ensuite cherché les raisons de mes peurs pour mieux les déconstruire une à une. Et c’est là que je me suis rendu compte que beaucoup de mes peurs étaient fondées sur des interprétations erronées, fruit de mon imagination :

  1. Peur d’arriver en retard : car je vais donner une mauvaise image, [c’est mon interprétation, et peut-être pas celle de mon interlocuteur],
  2. Peur d’annuler à la dernière minute : il va me juger peu fiable [peut-être pas, il peut aussi comprendre que l’on peut avoir des empêchements de nature à compromettre nos plans],
  3. Peur d’envoyer mon dossier de candidature : car si je suis prise, c’est ma vie qui va changer, [j’ai peur d’une chose qui n’est même pas encore là. Envoies ta candidature, passes tes entretiens, sois pris(e) et ensuite avises],
  4. Peur d’aller lui parler : car il va se faire des films alors que je veux juste en savoir davantage sur l’autoédition, [peut-être qu’au contraire, il serait ravi et fier de m’expliquer son parcours en la matière],
  5. Peur de lui demander de l’aide : il va se sentir indispensable, et moi éternellement redevable [si tu ne demandes pas, tu ne peux pas savoir. Et puis, il y a aussi des gens qui aident sans attendre quoi que ce soit en retour] ;
  6. Peur de l’avion : si on se crash, ils seront tristes, je ne veux pas leur infliger cette peine. Et j’ai une tonne de choses à accomplir. Bref, je n’ai pas envie de mourir [quand tu sais qu’on va tous partir un jour ou l’autre, et d’une manière ou d’une autre, alors tu relativises et tu prends les choses comme elles viennent]. Cela dit en passant, je suis d’accord avec Gad : «  Moi j’arrêterai d’avoir peur de l’avion le jour où on arrêtera d’applaudir le pilote parce qu’il a réussi l’atterrissage… Le mec il a fait 10 ans d’études !!! Il est payé une fortune !!! Il atterrit, y’a 200 passagers qui font « Wahouuu, c’est trop fort !!! » Bientôt ils vont lui faire : « Ooh ooh oooh ooh oooh ooh !!! » L’autre il va se chauffer, il va redécoller tu vas voir ! ». Lol.
  7. Peur de faire le mauvais choix : car si je me trompe, faire machine arrière sera difficile, [tout notre vie est rythmée par des choix des plus anodins (notre tenue par exemple), aux plus engageants. Mais faire des choix est responsabilisant. Le plus important est de s’y tenir par la suite. Je vois mal le CEO d’une grande multinationale (qui prend des milliers de décision chaque journée) mettre une semaine à décider, tergiverser, puis, revenir sur sa décision. A un moment, on choisit, et on assume. Bon après, choisir c’est aussi renoncer. C’est ce qui fait dire à un ami, en proie aux réflexions sur l’engagement : « Ce n’est pas facile pour moi parce-que je me dis pourquoi elle et pas les milliards d’autres ? ». Après il a rajouté quelque chose de très imagé : « du coup, je continue à butiner parce que je redoute le moment de choisir Ma fleur ».
  8. Peur des araignées : parce-que je déteste la façon qu’elles ont de déambuler lentement, je hais leur allure, et j’ai peur d’être piquée [si je les ai imaginées gracieuses, douces, et inoffensives peut-être que mon cerveau arrêterait de les associer à des piqûres).

En fait, j’ai remarqué que beaucoup d’entre elles ont un lien avec ce que les autres pourraient penser, ou ce que je pense que les autres pensent, ou à ce qu’ils penseront. Alors que, dans le fond, les jugements des autres appartiennent aux autres, par définition. Ce n’est donc ni la réalité, mais leur réalité, leur perception. L’autre soir, je discutais avec une copine et elle me dit, en finissant le pot d’häagen das, accroupie sur le canapé :

«  Tu vois sana, je suis en échec. J’ai 30 ans tout rond, je ne suis pas fiancée, je n’ai pas signé pour la maison de mes rêves. Je n’ai pas pris mon année sabbatique. Et même mon chien s’est fait la belle la semaine dernière ». Bien sûr, elle n’a pas dit qu’elle menait une belle carrière, qu’elle était une sportive et une danseuse accomplie, et qu’elle avait une belle fibre humanitaire ( construction de 5 puits à son actif).

J’ai alors pensé à l’histoire de la rolex à 50 ans, et je l’ai interrompu : « Mais qui mets le mot « échec » sur ta situation ? Pour qui, est-ce fondamentalement un échec ? C’est toi qui estimes que tu échoues. C’est donc ton jugement, ta perception. Et tu as cette analyse parce que (comme beaucoup d’entre nous) dans ton inconscient, tu as un schéma de vie idéal (hérité de tous un tas de conditionnements) (Pack maison – mari – 2 enfants).

Si tu en parles à d’autres personnes, tu auras des avis différents. Celles qui te diront que tu as largement le temps de mener à bien tes projets. D’autres qui abonderont dans ton sens. D’autres encore qui estimeront que tu es libre et chanceuse. D’où l’importance de se déconstruire ( Renverser les legos).

Du coup, où en étais-je ? Absolument mon cher Watson, j’en étais aux peurs fondées sur les éventuels jugements d’autrui, des suppositions (Je suppose, tu supposes). La deuxième face est de mes peurs est corrélée à mes projections, ou à la crainte du futur.

En fait, j’ai toujours un train d’avance : je pense toujours à ce qui pourrait advenir demain de mes actions d’aujourd’hui. Les conséquences de mes actes même les plus anodins. J’imagine toujours la suite des évènements. Je me suis beaucoup améliorée en ramenant le plus souvent possible mon esprit au présent ( S’ancrer dans le présent).

Mais fut un temps, j’étais du genre à imaginer des scénarios dignes d’Hollywood (On est foutu, on pense trop). J’avais le même raisonnement qu’une de mes collègues, qui, l’autre fois, m’a bien fait rire en me disant, qu’à mon âge, elle s’emballait comme personne, et ce, ne serait-ce qu’à partir d’une simple ballade sur la plage.

Elle se disait : « tu sais si tu acceptes, tu vas te retrouver en deux temps, trois mouvements à choisir les pastels pour la chambre, à organiser la réception des fiançailles, à choisir la robe, vu l’allure à laquelle il va (et ton esprit aussi!)». Elle me disait aussi que dès qu’elle croisait un regard, elle essayait d’imaginer la personnalité derrière. (J’ai pouffé de rire parce-que ça aussi, ça m’arrive souvent). Bref.

Beaucoup de mes peurs reposent donc sur mes propres interprétations, ou sur des évènements non réalisés que j’appréhende.

Pour la troisième étape du processus, j’essaie de renverser la vapeur, et penser aux antipodes de mon jugement initial. J’en profite ainsi pour créer dans ma tête une image positive.

  • Faire appel à l’imagerie mentale :

Quand elles font leur apparition (ou même avant), je chasse l’idée négative par son contraire. Je laisse libre court à mon imagination pour échafauder un scénario.

  1. Au lieu d’avoir peur d’arriver en retard : je m’imagine en retard certes mais naturellement à l’aise. Je les vois tout sourire, portant un jugement positif à mon égard.
  2. Peur d’aller lui parler : je pense, même furtivement, à mon interlocuteur ravi de pouvoir m’aider.
  3. Peur des araignées : en fait, elles ne sont pas si moches que cela. Je les vois inoffensives, douces..

Et là, je n’invente rien. Il s’agit simplement d’activer le pouvoir de l’intention, de l’attraction.

Et si jamais je n’arrive pas à convaincre mon reptilien. J’écris. J’écris par exemple : « mon vol se déroule au mieux. Les turbulences ne me dérangent guère. J’apprécie réellement ce moment dans les airs ». L’écriture a un pouvoir incroyable. Je t’en parlerai davantage un jour.

Après, je ne suis pas une spécialiste de la question, mais je sais qu’il existe mille et une façons de taire ses peurs, de les amoindrir. La méditation, le yoga, les techniques de relaxation, etc.. Et puis, il y a aussi en complément la démarche intellectuelle pour les comprendre, les déconstruire. Ou même se faire accompagner par des thérapeutes. (J’ai récemment entendu parler de la méthode nerti, je ne sais pas ce qu’elle vaut, mais dés que j’ai un peu de temps je m’y pencherai).

Enfin, n’oublions pas que la peur a une fonction protectrice. Même si parfois, nous avons peur pour rien ( « La peur a frappé, l’amour répondit et il n’y avait personne. »),il n’en demeure pas moins que si nous n’éprouvions aucune peur, nous prendrions un autre risque : nous lancer dans une entreprise quelconque très au-delà de ce que nous pouvons accomplir, endurer ou maitriser et nous nous placerions alors dans une réelle situation de danger. Nous prendrions peut-être aussi le risque de devenir des entités froides, détachés de toute sensibilité.

Trembles mais oses, (« Tremblez mais osez ! » est d’ailleurs un livre très intéressant de Susan Jeffers. Je t’en parlerai, à l’occasion).

Je fus longue aujourd’hui, .. 🙂

Au plaisir,

Sana,

Tous droits réservés.

14 réflexions sur “Comment gérer ses peurs ?

  1. WAHOU. J’applaudis, vraiment. Tout ça me parle énormément Sana ! En tant que grande angoissée chronique, ancienne peureuse de tout et n’importe quoi, j’ai appris à m’accepter telle que je suis et à me dire que je ressens ce que je ressens pour une raison et que tout ça est légitime…et ça va bien mieux ! Je fais bien plus de choses inattendues et spontanées qu’auparavant, la peur reste, mais nous vivons désormais en bonne intelligence – je la salue comme une vieille amie qui viendrait me rendre une petite visite. J’en discutais avec ma psy il y a quelques jours et elle me disait que les gens peureux et angoissés étaient très souvent des personnes dotés d’un énorme instinct de survie et que tout ça était loin d’être négatif. J’ai trouvé ce point de vue extrêmement intéressant !
    Quant au pouvoir de l’écriture et de la méditation…C’est assez bluffant une fois qu’on s’y est mis. La méditation est idéale pour faire taire le vacarme mental causé par la peur et l’écriture…c’est un vrai médicament (et quelle formidable idée de noter ses peurs) !! MERCI pour tes mots, je te souhaite un très bon week-end !

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  2. Etienne

    Sana,bonjour,ton toc, si je puis me permet avec respect mais mon parler direct, j’ai l’impression que tu passes plus de temps devant ton ordinateur et dans des bouquins .J’ai l’impression que ceci te monte la tête et que tu te fais trop un monde ta tête. Tu serais comme moi tu aurais encore plus peur, Et ça c’est une autre histoire ,. Si tu es encore là après cette lecture c’est tu as franchi le premier pas ! C’est parfois l’entourage la famille qui conditionneLeurs enfants à avoir peur et ça méfie de tout il faut parfois s’éloigner de ceci et être soi-même n’est pas moins qu’une autre peut-être réfléchir verras c’est peut-être cela se fait tu seras toujours debout toute seule tu verras il faut commencer par ne plus écouter les autres de t’écouter toi ton cœur tu es quelqu’un , raisonne par toi-même , si tu veux aller lavant ,alors ,tu seras,là ,,si tu n’est pas fâchée ,? Étienne. ( tu m’excuse mais je n’ai pas le temps de corriger mes fautes c’est mon dictaphone j’espère tu comprendras le sens de mes paroles bien à toi Étienne)

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    1. Coucou Étienne..l’ordinateur pas tant que cela détrompes toi. Écouter un peu moins les autres : je suis assez d’accord avec toi. Dans le fond, ils peuvent nous transmettre leurs peurs, même inconsciemment. Merci Étienne de ton point de vue.

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      1. Etienne

        Bonjour je Je suis content tu n’as pas peur d’écrire donc tu es déjà quand tu réponds une personne qui te parle franchement. La vie est belle, quand on fait des efforts pour qu’elle le soit, chaque situation différente certes mais tu dois bien que tu n’es pas mon père tu peux surmonter celle-ci par toi-même et te faire des amis des vrais amis ce que tu pourras compter sur une main et encore cela tu dois tourner trouver bien toi et comme dirait un certain Étienne mais les boules tu comprendras un jour !!!👍👍👍😉☺️😇

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      2. Merci Étienne. Je n’ai pas tout saisi de ce que tu as écris, mais j’en ai perçu l’essentiel. « La vie est belle ». Quant aux amis, j’en ai un paquet. Les amis proches, quant à eux, se comptent sur une main. L’important est de cueillir chaque instant. Bon week-end !

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  3. passionnant ! pour ma part l’écriture, le modelage ou poterie pour travailler le lâcher prise, l’acupuncture.. libérer la parole et vivre l’instant présent intensément en repoussant ses peurs au tout dernier moment. On peut aussi sublimer ces peurs, les orienter pour créer des choses positives.. comme toujours un plaisir de te lire et de réfléchir en ta compagnie. Excellent weekend à toi Sana 🙂

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    1. J’adore cette idée de repousser ses peurs jusqu’au dernier moment..comme pour ne pas trop leur accorder d’importance, et vivre davantage de moments de bien être que de moments de peur. J’aime beaucoup la manière dont tu abondes mes réflexions. Je te souhaite un excellent week-end Frédéric !

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